Célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides - 2017 | La Direction Générale des Forêts

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Célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides - 2017

date_parution_avis_com: 
31 Janvier 2017
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Les zones humides assurent de nombreuses fonctions vitales tant sur le plan écologique : (source d’eau douce, épurent l’eau et filtrent les déchets dangereux qu’elles contiennent, vitales pour la nidification et la migration des oiseaux, maintient de la biodiversité floristique et faunistique), qu’économique (agriculture, l’irrigation, pèche, l’extraction de sel), mais aussi social (lieu de détente, d’observation des oiseaux, de beaux paysages, des sites culturels, d’écotourisme, d’activités pour l’éducation environnementale).   
 
Vu le rôle vital de ces milieux, prendre des mesures pour les préserver et enrayer toute forme de dégradation les affectant, en raison notamment de la pression urbaine, du drainage, et du pompage est devenu indispensable.
 

C’est ainsi que le 02 février 1971, a été signé à Ramsar (Iran) un traité intergouvernemental pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zones humides. Jusqu’à aujourd’hui 169 pays à travers le monde l’on ratifié dont l’Algérie, dés 1982, par le décret présidentiel n° 82-439 du 11 décembre 1982. Cette convention, dite convention de Ramsar constitue aujourd’hui l’un des principaux fondements de la conservation des zones humides.

Depuis, de nombreuses activités ont été menées, par la Direction Générale des Forêts, pour permettre une meilleure gestion de ces sites et leur valorisation à travers des plans de gestion, des inventaires ainsi qu’un suivi permanent de leur dynamique écologique.

Les principales réalisations de l’administration des Forêts depuis l’adhésion en 1982.

Classement de zones humides sur la liste Ramsar d’importance internationale.

L’Algérie a classé, à ce jour, 50 zones humides sur la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale couvrant une superficie de près de 3 millions d’ha.

Inventaire des zones humides.

Conscient quant à l’importante patrimoniale que recèlent ces niches écologiques exceptionnelles, la Direction Générale des Forêts a lancé en 2006 un inventaire national des zones humides, revu et rehaussé en 2008, où 1451 zones humides dont 762 naturelles et 689 d’origine artificielle on été recensées.

Plans de gestion.

Outil indispensable permettant la gestion durable de ces milieux. Le premier plan de gestion intégrée a été élaboré en 1996 pour le site de Beni Belaid à Jijel, avec l’appui de l’initiative Medwet des zones humides méditerranéennes. Depuis, d’autres plans de gestion ont vu le jour  respectivement pour les sites de :

ü  Oglet Ed-daira (Naama) et Dayet-tyour (Bechar) en 2005 ;

ü  Le lac de Réghaia (Alger) en 2006 ;

ü  5 sites Ramsar au niveau du parc national d’El Kala en 2012 ;

ü  Complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja (Skikda) en  2012.

Le Réseau national d’observateurs ornithologues algériens (RNOOA).

Le suivi de l’état de conservation des zones humides s’opère également à travers le dénombrement des oiseaux d’eau qui constituent d’excellents indicateurs de la santé des zones humides. Dans ce cadre, il a été créé auprès de la Direction Générale des Forêts, un réseau national d’observateurs ornithologues algériens par arrêté ministériel en date du 2 août 2011.  Le réseau est composé de représentants de l’administration des forêts, d’institutions de droit public ou privé et d’ornithologues à titre professionnel ou amateur.

Au niveau international, le Réseau national d’observateurs ornithologues algériens est impliqué dans les processus mondiaux de préservation des oiseaux dans le cadre de l’Accord sur la Conservation des Oiseaux d’Eau Migrateurs (AEWA), auquel l’Algérie a adhéré par décret présidentiel n° 06-140 du 15 avril 2006, et dont le point focal est abrité par la Direction Générale des Forêts.

 

Sensibilisation et communication.

Le travail technique est accompagné par des activités de sensibilisation et de vulgarisation à travers les centres d’éducation environnementale, à l’image du CESP mis en place en 2003, au niveau du lac de Réghaia en collaboration avec le WWF et celui de Guerbes-Sanhadja à Skikda, mis en place en 2016 dans le cadre d’un projet de coopération (DGF, PNUD, WWF).

 

Toujours en matière de communication, plusieurs produits ont été réalisés dont :

-       L’édition de 04 Atlas des zones humides algériennes d’importance internationale;

-       La création en 2007 d’un site web dédié  aux zones humides, avec l’appui du WWF ;

-       La publication des activités relatives aux zones humides et au RNOOA sur des réseaux sociaux ;

-       L’édition, en 2011, d’une brochure retraçant l’historique des 30 ans d’application de la convention de Ramsar.

 

Suivi des zones humides par imagerie satellitale.

La Direction Générale des Forêts est également impliquée, depuis 2003, dans des projets régionaux de suivi des zones humides par imagerie satellitale, avec l’Agence Spatiale Européenne et la Convention Ramsar, pour la réalisation de cartes d’occupation du sol et d’évolution des zones inondées durant l’année.

 

La réalisation de la stratégie nationale multisectorielle des zones humides.

La Direction Générale des Forêts à élaboré une stratégie nationale multisectorielle des zones humides (2015-2030). Celle-ci, constitue un instrument d’accompagnement de tous les secteurs pour un développement écologique et socio économique durable de ces milieux, permettant de contribuer à la lutte contre la désertification, à l’atténuation/adaptation aux effets des changements climatiques ainsi qu’à la sécurité du pays sur le plan des ressources hydriques.

 

Un Comité National multisectoriel a vu le jour par arrêté ministériel du 20 mars 2012, permettant  de suivre l’élaboration de ladite stratégie et de veiller à sa mise en œuvre.

 

L’étude de la stratégie nationale des zones humides réalisée en 2015 avec l’appui du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), a vue le jour de façon entièrement participative, sur la base d’une série d’ateliers intégrant, à la fois, les maillons institutionnels et associatifs ainsi que des acteurs de la coopération internationale et de la Convention de Ramsar.

 

La stratégie propose un schéma de gouvernance multisectorielle à même d’assurer la conservation et le développement des zones humides dans une vision de gestion écosystémique durable.